dimanche 30 décembre 2012

Méditation sur la fête de la Sainte Famille




Méditation sur la fête de la Sainte Famille

La famille est le lieu le plus intime de nos joies et de nos peines. C’est le bien le plus précieux des pauvres et nous sommes tous pauvres, à un moment ou à un autre, à l’heure de l’incompréhension, de l’échec, de la maladie ou de la mort. Accueil de notre fragilité, la famille est aussi le creuset de nos dépassements ; pour elle, les mères se dévouent dans l’héroïsme quotidien des jours ; pour elle, les pères s’usent au-delà de leurs forces. Viennent le malheur, la guerre, l’exil, la décadence, la famille est la dernière à succomber. Alors, la société s’écroule tout entière. Gonflés d’amour au-dessus du berceau, envahis de tendresse en contemplant la table familiale, partagés d’inquiétude et de fierté face à l’adolescent qui s’affirme, hommes et femmes expérimentent confusément le reflet d’un amour qui les transcende. Quelle joie les inonde lorsque la source en est reconnue, accueillie, partagée ! Dieu déploie sa toute-puissance dans les grands moments qui fondent la famille. Il s’engage lui-même dans le destin des époux à l’instant de leur mariage et dans celui des enfants lors du baptême. Il est présent aussi dans la vie quotidienne, attentif aux soucis de chaque jour. C’est à Cana que le Seigneur inaugure sa vie publique et la Sainte Famille est souvent citée en exemple. Il est un autre passage de l’Évangile où Jésus répond par le geste et la parole à l’inquiétude de tant de parents chrétiens qui se sentent écartelés entre l’appel à une vie plus parfaite et leurs responsabilités de père et de mère : Zachée, perché sur son sycomore, n’est-il pas bien proche de nous, curieux du Seigneur, vaguement jaloux des disciples qui lui ont tout donné, et tellement englués dans notre médiocrité que nous n’osons approcher de ceux qui ont fait un choix radical ? Zachée rentrait d’une dure journée de travail, l’une de ces journées à problèmes professionnels si difficiles à partager. Peut-être était-il ressorti de chez lui après avoir retrouvé sa femme excédée par les pleurs du petit dernier et le mauvais bulletin du plus grand. Il y a des jours comme cela ! Zachée, tout à l’espoir de voir un instant cet homme qui ne parlait comme aucun autre, s’était caché dans son arbre. Lorsque Jésus s’était arrêté devant lui et avait regardé dans sa direction, Zachée, s’était retourné pour voir qui Jésus pouvait bien chercher derrière lui. Mais c’était bien lui que le Seigneur appelait : Zachée, descends vite, car il me faut aujourd’hui demeurer dans ta maison (Luc 19.5).

Car, lui qui avait créé la famille avec tout le reste, lui savait bien qu’un père n’est rien sans les siens et qu’on ne se sauve pas tout seul mais avec sa communauté, et la première, c’est la famille. Zachée, complètement retourné, n’avait même pas remarqué les disciples qui tiraient le Seigneur par la manche pour l’empêcher de commettre encore un impair. Mais Jésus avait persisté et le voilà sur le seuil de la maison, les enfants accourus sans se chamailler, et la maman qui en avait oublié de grommeler devant cet invité imprévu. Alors Zachée ne pense plus à tous ses soucis : Eh bien, Seigneur, je vais faire don aux pauvres de la moitié de mes biens et, si j’ai fait tort à quelqu’un, je lui rends le quadruple (Luc 19.8).

Au jeune homme riche, Jésus avait dit : Vends tout ce que tu possèdes et suis-moi. À un autre : Laisse les morts enterrer les morts. Ou encore : Ne prenez rien pour la route. À Zachée qui donne seulement la moitié de ses biens, il dit : Aujourd’hui, le salut est venu pour cette maison (Luc 19.9).

Pour cette maison, pour cette famille, car il y a un temps pour tout, un temps pour s’enraciner et un temps pour s’engager, un temps pour croître en sagesse et en taille devant Dieu et les hommes, et un temps pour s’en aller aux affaires du Père. La famille est ce temps béni, si magnifiquement décrit par l’exhortation apostolique « Familiaris consortio », où nous fondons notre éternité. Aujourd’hui encore, le Seigneur veut demeurer dans notre maison. À l’heure de la prière du soir, il est présent en personne à nos joies et à nos peines, ouvrant les cœurs au pardon et les esprits à sa lumière. Il aime s’inviter dans toutes les familles, dans celles qui vont cahin-caha comme dans les autres... Nos familles.

Source : missel Kephas

26 décembre : fête de saint Etienne, diacre et premier martyr



Au lendemain de Noël, nous avons fêté saint Etienne, premier martyr à la suite du Christ. Le pape Benoît XVI a dit, lors de l'angélus du 26 décembre 2012, qu'il montre que « la nouveauté de l’annonce ne dépend pas tout d’abord de l’usage de méthodes ou de techniques originales, qui ont certes leur utilité, mais consiste à être rempli de l’Esprit-Saint et à se laisser guider par lui. »

Il a ajouté à l'intention des pèlerins francophones : "au lendemain de Noël, le martyre du diacre Etienne montre que la naissance du Fils de Dieu a inauguré une ère nouvelle, celle de l’amour. L’amour abat les barrières entre les hommes. Il les rend frères en les réconciliant par le pardon, donné et reçu. Que l’intercession de saint Etienne, fidèle jusqu’au bout au Seigneur, soutienne les chrétiens persécutés et que notre prière les encourage ! À sa suite, témoignons sans peur, avec courage et détermination de notre foi."

Benoît XVI avait déjà évoqué cette grande figure de saint lors de l'audience générale du 10 janvier 2007. Il avait dit en particulier aux pèlerins de langue française : " Puissiez-vous, à l’exemple de saint Étienne, être d’ardents témoins de l’Évangile par votre engagement concret au service de vos frères et par l’annonce courageuse de la foi en Jésus."

Sources : site de l'agence Zenit et site du Vatican.



samedi 22 décembre 2012

Joyeux Noël à tous !


Joyeux Noël à tous ceux qui passent !

"Nous ne possédons pas la vérité, c’est la Vérité qui nous possède. Le Christ, qui est la Vérité, nous prend par la main" (tweet du 21 décembre de Benoît XVI)

Vœux du pape pour Noël 2012

mercredi 19 décembre 2012

ZENIT - Journée mondiale de la paix : un message positif et pédagogique



ZENIT - Journée mondiale de la paix : un message positif et pédagogique

Le cardinal Turkson,  président du Conseil pontifical « Justice et Paix », a commenté le message du pape Benoît XVI pour la célébration de la journée mondiale de la paix, le 1er janvier 2013. Elle est intitulée « Heureux les artisans de paix ».

Pour le cardinal Turkson, le message de Benoît XVI pour la prochaine Journée mondiale de la paix est « concret, positif et pédagogique ». Il donne notamment les caractéristiques des artisans de paix, suivant les domaines d’engagement.

Sources : site du Vatican et site de l'Agence Zenit.

De mon point de vue, ce message est vraiment magnifique. Benoît XVI se base sur les paroles de Jésus-Christ : « Heureux les artisans de paix, parce qu’ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9).

Il insiste sur le rôle du Christ: « Jésus-Christ nous donne en particulier la paix véritable qui naît de la rencontre confiante de l’homme avec Dieu » et « la paix est à la fois don messianique et œuvre humaine ».

Il a une parole extrêmement forte à propos du monde d'aujourd'hui: « Le démantèlement de la dictature du relativisme et de l’adoption d’une morale totalement autonome qui interdit la reconnaissance de l’incontournable loi morale naturelle inscrite par Dieu dans la conscience de chaque homme est une condition nécessaire de la paix ».

Un point très important du message est l'accent mis sur la paix avec Dieu. Ainsi le saint père dit: « Pour devenir d’authentiques artisans de paix, l’attention à la dimension transcendante est fondamentale comme l’est le dialogue constant avec Dieu, Père miséricordieux, dialogue dans lequel on implore la rédemption que nous a obtenue son Fils Unique. Ainsi l’homme peut vaincre ce germe d’affaiblissement et de négation de la paix qu’est le péché en toutes ses formes : égoïsme et violence, avidité et volonté de puissance et de domination, intolérance, haine et structures injustes ».

Il en vient à la défense à la promotion de la vie dans son intégralité: « Qui veut la paix ne peut tolérer des atteintes ou des crimes contre la vie ». Il a rappelé fortement la position de l'Eglise à propos de l'avortement, de l'euthanasie, du mariage union d'un homme et d'une femme. Il a évoqué la liberté religieuse, pas seulement "liberté face à" des contraintes mais aussi "liberté de" témoigner et agir. Il a à nouveau condamné les idéologies du libéralisme radical et de la technocratie. Il a, à ce propos, répété qu'il fallait « se donner comme objectif prioritaire l’accès au travail ou son maintien, pour tous ».

Ensuite il a abordé le bien de la paix par un nouveau modèle de développement. Il dit: « Concrètement, dans l’activité économique, l’artisan de paix se présente comme celui qui instaure avec ses collaborateurs et ses collègues, avec les commanditaires et les usagers, des relations de loyauté et de réciprocité ».

A ce sujet, un autre point qui m'a beaucoup plu est l'accent mis sur l'agriculture: il faut se mettre « à considérer la crise alimentaire, bien plus grave que la crise financière ». Il ajoute qu'il faut avoir « pour objectif de mettre les agriculteurs, en particulier dans les petites réalités rurales, en condition de pouvoir exercer leur activité de façon digne et durable, d’un point de vue social, environnemental et économique ».

Aussi, et c'est d'actualité, il rappelle le « rôle décisif de la famille, cellule de base de la société du point de vue démographique, éthique, pédagogique, économique et politique ».

Il formule à la fin une prière aux accents connus: « demandons à Dieu de faire de nous des instruments de sa paix, pour porter son amour là où il y a la haine, son pardon là où il y a l’offense, la vraie foi là où il y a le doute ».

Il faut vraiment tout lire, car ce message est magnifique.

samedi 15 décembre 2012

Citation de saint Jean de la Croix




Allez, mes frères, par la montagne.
Louez Dieu pour ses merveilles,
mais cherchez aussi sa trace.
Car la splendeur de son oeuvre
nous instruit de sa propre beauté.

Saint Jean de la Croix, que nous fêtions hier 14 décembre.

Appel du Cardinal Barbarin au jeûne pendant une journée avant Noël



http://www.france-catholique.fr/Prier-pour-que-le-13-janvier-soit.html

Le 8 décembre à la basilique de Fourvière, le Cardinal Barbarin célébrait la messe à l’intention des jeunes rassemblés en la basilique Notre-Dame de Fourvière : il profita de l’occasion pour s’adresser à eux, leur disant qu’il avait « une demande grave à leur faire ».

Cette demande commença par un vibrant conseil : qu’ils n’hésitent pas, comme chaque année, à se tourner vers le pardon de Dieu dans le sacrement de réconciliation, aussi sacrement de conversion. Mais il avait en tête une autre demande, des plus complémentaires : que chacun observe donc, avant Noël, pendant toute une journée, de jeûner dans le but d’obtenir du Père que la loi sur le prétendu « mariage pour tous » soit retirée, purement et simplement, ou bien ne soit pas votée par l’Assemblée… (Ce qui semble impossible aux hommes ne l’est pas pour Dieu.)

Un jeûne consenti dans la joie et le secret, après s’être bien entendu « parfumé la tête » comme le recommande le Christ, pour que l’on ne soupçonne pas l’effort en court…

Source : revue France Catholique

jeudi 6 décembre 2012

Saint Nicolas de Myre (+ 6 décembre, vers 345)


Nous fêtons aujourd'hui saint Nicolas de Myre, protecteur des enfants ; Il est à l’origine de « Santa Claus », il a inspiré l'imagerie plus profane du Père Noël. Il est le saint patron de la Lorraine ; à Rome une des églises françaises est Saint-Nicolas des Lorrains.



Né à Patare en Lycie1 vers 270 de parents chrétiens : son père, Euphémius, était un homme riche, pieux et charitable ; sa mère, Anne, était la sœur de Nicolas l’Ancien, évêque de Myre. Nicolas fit présager dès l’enfance sa fidélité à la pratique du jeûne : les imagiers médiévaux ont reproduit sur nos vitraux le nourrisson repoussant d’un geste décidé le sein maternel. Nombreux sont les traits analogues qui ont rendu saint Nicolas si populaire. La peste ayant enlevé ses parents et l’ayant laissé jeune à la tête d’un riche héritage, Nicolas consacra sa fortune à de bonnes œuvres. Un homme veuf de son voisinage ayant trois filles nubiles et, par suite de revers de fortune, ne pouvant leur assurer une honnête situation, résolut de les prostituer ; Nicolas se fit à leur égard l’instrument de la Providence en leur procurant une riche dotation. On dit que son oncle l’ordonna prêtre et le fit supérieur du monastère de Sainte-Sion, près de Myre.

Quand l’évêque de Myre vint à mourir, Dieu fit connaître aux évêques de la province que Nicolas était l’homme de son choix pour cet office. Contraint d’accepter l’épiscopat, Nicolas réalisa tout ce qu on attendait de l’évêque en ces temps primitifs ; il fut le guide doctrinal de son peuple, son défenseur dans les périls des persécutions, le sage administrateur des biens de la communauté chrétienne, un organisateur zélé des œuvres charitables. Jeté en prison durant les dernières années de la persécution de Dioclétien, il fut délivré à l’avènement de Constantin et revint à Myre. L’idolâtrie était encore vivace : l’évêque la combattit, renversant le temple de Diane qui était le centre de la réaction païenne dans la ville de Myre ; en un temps de famine, il s’ingénia pour procurer les vivres nécessaires à son peuple.

Parmi les miracles nombreux qui lui sont attribués, il faut mentionner celui que les artistes ont le plus fréquemment reproduit. Trois officiers de Constantin avaient été envoyés en Phrygie pour réprimer une sédition ; en passant par Myre ils avaient été reçus par l’évêque et l’avaient vu tirer des mains du bourreau trois de ses concitoyens injustement condamnés. Rentrés à Constantinople les trois officiers tombèrent en disgrâce et furent condamnés à mort. Se souvenant de ce qu’avait fait l’évêque de Myre, ils s’adressèrent à Dieu pour obtenir que Nicolas manifestât sa puissance en leur faveur. Constantin, à qui le prélat apparut en songe, reconnut l’innocence des condamnés et les fit remettre en liberté. Tel est le thème que les artistes du Moyen Age ont représenté sous le titre des « trois tribuns sauvés de la mort ». Un trouvère du XII° siècle a narré dans un de ses poèmes l’histoire de « trois clercs allant à l’école », mis à mort par un boucher à qui ils avaient demandé l’hospitalité, puis ressuscités par le saint évêque de Myre. La légende des « trois petits enfants qui s’en allaient glaner aux champs » s’ancra profondément dans la croyance populaire : représentée et chantée en Occident elle contribua a l’extension du culte rendu à saint Nicolas. Il faut en dire autant du miracle de la tempête apaisée par l’intercession de saint Nicolas.

Enfin Nicolas, au cours de son épiscopat, combattit les erreurs d’Arius, et fut l’un des 318 évêques qui condamnèrent l’arianisme au premier concile de Nicée. Sa mort arriva peu de temps après, vers 325, et de son tombeau s’écoula une huile miraculeuse. Vers 1087, comme la ville de Myre était au pouvoir des Turcs, des marchands de Bari furent assez heureux pour enlever les saintes reliques et les apportèrent dans leur ville où une église magnifique fut construite en l’honneur de saint Nicolas.

Saint Nicolas de Myre est assurément un des saints les plus populaires et son culte, né dans l’Eglise grecque, était déjà très répandu en Orient, lorsque soixante-deux corsaires de Bari razzièrent ses restes mortels abandonnés par les gens de Myre qui fuyaient les Turcs. Le culte de saint Nicolas se développa en Occident à la fin du XI° siècle, après le transfert de ses reliques à Bari (9 mai 1087), pour connaître, à partir du XII° siècle, un essor considérable, singulièrement en Italie et en Lorraine, dans l’Est de la France et en Allemagne rhénane.

Un très grand nombre de corporations ont pris saint Nicolas pour protecteur et pour patron, ce qui s’explique par les très nombreux miracles qui lui sont attribués.

La tempête apaisée explique que saint Nicolas soit réclamé par les marins, les bateliers, les pécheurs, les voyageurs et les pèlerins. Les mal jugés se souviennent qu’il a obtenu de Constantin la grâce de trois officiers condamnés sur de faux témoignages. Pour les tonneliers, c’est saint Nicolas qui fit sortir vivants d’un tonneau ou d’un cuvier les trois enfants mis à mort par un cruel boucher. Les écoliers et écolières sont des protégés de prédilection : s’ils se conduisent bien, s’ils sont obéissants et studieux, saint Nicolas, le 5 décembre, veille de sa fête, remplit leurs souliers ou leurs bas de friandises ; mais s’ils sont paresseux ou indociles, il leur apporte un martinet. En Alsace, le 5 décembre au soir, les petits garçons se réunissent et parcourent les rues du village avec une clochette qu’ils agitent, puis ils crient : « Les petits enfants sont-ils couchés ? Saint-Nicolas va passer ! » Avant de se coucher les enfants ne manquent pas de placer dans la cheminée un sabot pour recevoir le cadeau de saint Nicolas. En Angleterre, les enfants de chœur avaient saint Nicolas pour patron : le 6 décembre, ceux des cathédrales et des collégiales élisaient l’un d’entre eux pour évêque : ce devait être le plus sage, le plus pieux, le plus zélé ; durant un mois, jusqu’au jour des Rois, des honneurs lui étaient rendus. La dotation des filles de son pauvre voisin font de saint Nicolas le protecteur des filles à marier.

Avant la translation du corps de saint Nicolas à Bari, son culte avait déjà été introduit à Rome, au VII° siècle, par des moines orientaux. Au IX° siècle, le pape Nicolas I° (mort en 867) ajoutait à Sainte-Marie-in-Cosmedin, un oratoire en l’honneur de son saint patron. La diaconie Saint-Nicolas-in-Carcere, sans doute en relation avec une église antérieure, fut créée au IX° ou au X° siècle. On a pu dénombrer à Rome quatre-vingt-cinq églises, chapelles, couvents et hospices Saint-Nicolas.

Source : Misselfree.fr

lundi 3 décembre 2012

3 décembre : saint François Xavier (+ 1552)




« Entraîné vers les terres lointaines par sa passion pour le salut » (prière sur les offrandes), François Xavier incarne l’idéal missionnaire en terre païenne. Né en 1506 au château de Xavier en Navarre, il quitte son pays pour suivre les cours de l’université de Paris et se préparer à l’état ecclésiastique. C’est là qu’il rencontre saint Ignace de Loyola. Le 15 août 1534, il s’agrège à la première équipe ignatienne. Ordonné prêtre à Venise le 24 juin 1537, en même temps qu’Ignace, il est à Rome un an plus tard pour participer aux délibérations qui aboutiront à la fondation de la Compagnie de Jésus. Désigné par Ignace pour la Mission des Indes, il arrive à Goa en mai 1542. Il se consacre à plein à sa tâche missionnaire et comprend très vite que Dieu l’appelle en Extrême-Orient. Il passe deux ans au Japon, de 1549 à 1551, où il fonde des communautés chrétiennes. Il décide alors de se rendre en Chine, mais meurt d’épuisement avant d’atteindre son but, le 3 décembre 1552.

Homme d’action, François Xavier était aussi un homme de prière et de contemplation. Son zèle apostolique, ses écrits, témoignent de son amour du Christ et de la Croix, de son inébranlable confiance en Dieu, de son ardent désir de « dilater les frontières de la sainte Mère l’Eglise, l’épouse de Jésus Christ », et de son attachement à la Compagnie.

Canonisé en 1622 en même temps qu’Ignace et Thérèse d’Avila, proclamé patron de l’œuvre de la propagation de la Foi en 1904 et en 1927, patron de toutes les missions avec Thérèse de l’Enfant-Jésus, il ne cesse d’exercer une profonde influence sur tous ceux qui ont entendu au plus profond de leur cœur l’appel du Christ à « aller dans le monde entier, proclamer la Bonne Nouvelle à toutes les nations » (Mc 16, 15).

Source : missel Kephas.

dimanche 2 décembre 2012

Entrée dans l'Avent



En ce 2 décembre, nous sommes entrés dans l'Avent, et donc dans une nouvelle année liturgique pendant laquelle nous allons cheminer avec l’évangile selon saint Luc. Pour caractériser l'Avent, on peut se reposer sur le Catéchisme de l'Eglise Catholique.

522 La venue du Fils de Dieu sur la terre est un événement si immense que Dieu a voulu le préparer pendant des siècles. Rites et sacrifices, figures et symboles de la Première alliance (cf. He 9, 15), Il fait tout converger vers le Christ ; Il l’annonce par la bouche des prophètes qui se succèdent en Israël. Il éveille par ailleurs dans le cœur des païens l’obscure attente de cette venue.
[...]
524 En célébrant chaque année la liturgie de l’Avent, l’Église actualise cette attente du Messie : en communiant à la longue préparation de la première venue du Sauveur, les fidèles renouvellent l’ardent désir de son second Avènement (cf. Ap 22, 17).
[...]
525 Jésus est né dans l’humilité d’une étable, dans une famille pauvre (cf. Lc 2, 6-7) ; de simples bergers sont les premiers témoins de l’événement. C’est dans cette pauvreté que se manifeste la gloire du ciel (cf. Lc 2, 8-20).
[...]
671 Déjà présent dans son Église, le Règne du Christ n’est cependant pas encore achevé "avec puissance et grande gloire" (Lc 21, 27 ; cf. Mt 25, 31) par l’avènement du Roi sur la terre. Ce Règne est encore attaqué par les puissances mauvaises (cf. 2 Th 2, 7) même si elles ont été déjà vaincues à la base par la Pâque du Christ. Jusqu’à ce que tout lui ai été soumis (cf. 1 Co 15, 28), "jusqu’à l’heure où seront réalisés les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habite, l’Église en pèlerinage porte dans ses sacrements et ses institutions, qui relèvent de ce temps, la figure du siècle qui passe ; elle vit elle-même parmi les créatures qui gémissent présentement encore dans les douleurs de l’enfantement et attendent la manifestation des fils de Dieu" (LG 48). Pour cette raison les chrétiens prient, surtout dans l’Eucharistie (cf. 1 Co 11, 26), pour hâter le retour du Christ (cf. 2 P 3, 11-12) en lui disant : "Viens, Seigneur" (1 Co 16, 22 ; Ap 22, 17. 20).

Source :  Catéchisme de l'Eglise Catholique

samedi 1 décembre 2012

ZENIT - France : l'ignorance du contenu de la foi, défi pour la mission



ZENIT - France : l'ignorance du contenu de la foi, défi pour la mission

Message du pape Benoît XVI au 3ème groupe d'évêques de France en visite ad limina.

Extraits:

"En m’adressant à vos prédécesseurs, j’ai ouvert comme un triptyque dont l’indispensable prédelle pourrait être le discours que je vous avais adressé à Lourdes en 2008. L’examen de cet ensemble indissociable vous sera certainement d’utilité, et guidera vos réflexions.
[...]
La Bonne Nouvelle que nous sommes chargés d’annoncer aux hommes de tous les temps, de toutes langues et de toutes cultures, peut se résumer en quelques mots : Dieu, créateur de l’homme, en son fils Jésus nous fait connaître son amour pour l’humanité : « Dieu est amour » (cf. 1 Jn), il veut le bonheur de ses créatures, de tous ses enfants. [...] C’est pourquoi, l’un des plus graves problèmes de notre époque est celui de l’ignorance de la pratique religieuse dans laquelle vivent beaucoup d’hommes et de femmes, y compris des fidèles catholiques (cf. Exhort. apost. Christifideles laici, ch. V).

C’est pour cette raison que la nouvelle évangélisation, dans laquelle l’Église s’est résolument engagée depuis le concile Vatican II et dont le Motu proprio « Ubicumque et semper » a tracé les principales modalités, se présente avec une urgence particulière comme l’ont souligné les Pères du Synode qui vient de s’achever. Elle demande à tous les chrétiens de « rendre compte de l’espérance qui les habite » (1 P 3, 15), consciente que l’un des obstacles les plus redoutables de notre mission pastorale est l’ignorance du contenu de la foi. Il s’agit en réalité d’une double ignorance : une méconnaissance de la personne de Jésus-Christ et une ignorance de la sublimité de ses enseignements, de leur valeur universelle et permanente dans la quête du sens de la vie et du bonheur. Cette ignorance produit en outre dans les nouvelles générations l’incapacité de comprendre l’histoire et de se sentir héritier de cette tradition qui a façonné la vie, la société, l’art et la culture européenne.
[...]
L’Église en Europe et en France ne peut rester indifférente face à la diminution des vocations et des ordinations sacerdotales, non plus que des autres genres d’appel que Dieu suscite dans l’Église. Il est urgent de mobiliser toutes les énergies disponibles, pour que les jeunes puissent écouter la voix du Seigneur. Dieu appelle qui il veut et quand il veut. Cependant, les familles chrétiennes et les communautés ferventes demeurent des terrains particulièrement favorables. Ces familles, ces communautés et ces jeunes se trouvent donc au cœur de toute initiative d’évangélisation, malgré un contexte culturel et social marqué par le relativisme et l’hédonisme.
[...]
Les Instituts catholiques sont évidemment au premier poste du grand dialogue entre la foi et la culture. L’amour de la vérité qui y rayonne est en lui-même évangélisateur. Ce sont des lieux d’enseignement et de dialogue, et aussi des centres de recherche, qui doivent toujours être plus développés, plus ambitieux. Je connais bien la contribution que l’Église en France a apportée à la culture chrétienne. Je sais votre attention – et je vous encourage dans ce sens – à cultiver la rigueur académique et à tisser des liens plus intenses de communication et de collaboration avec des universités d’autres pays, tantôt pour les faire bénéficier de vos propres excellences, tantôt pour apprendre d’elles, afin de toujours mieux servir l’Église, la société, l’homme tout entier.

ZENIT - France : adresse du cardinal Barbarin à Benoît XVI



ZENIT - France : adresse du card. Barbarin à Benoît XVI

Adresse du Cardinal Philippe Barbarin au pape Benoît XVI à Rome, lors de la visite ad limina du groupe des évêques du Sud-Est de la France.

Extraits:

"Même si la situation est différente dans nos diocèses, il est clair que les effectifs diminuent, celui des baptisés d’abord, mais aussi le nombre des mariages, des vocations sacerdotales et religieuses. Pourtant, dans cette société égarée qui perd le sens des valeurs fondamentales et qui ne sait plus goûter le silence, un véritable réveil spirituel s’opère. Beaucoup découvrent d’une manière nouvelle le mystère de l’homme, créé « à l’image et à la ressemblance de Dieu ».
[...]
Évangéliser, qu’est-ce à dire ? A la récente assemblée de Lourdes, un de nos frères évêques nous a laissé cette magnifique définition de Madeleine Delbrel : « Évangéliser, c’est dire, à des gens qui ne le savent pas, qui est Jésus, ce qu’il a dit, ce qu’il a fait, de façon que ces gens le sachent et qu’ils sachent que nous en sommes sûrs. » Tout est dit.
[...]
Vous nous encouragez à faire entendre notre voix « sans relâche et avec détermination » dans les débats de société qui traversent notre pays actuellement. Il est clair que le projet de loi visant à transformer le mariage est un vrai changement de civilisation. Avec les frères des autres églises chrétiennes, avec les juifs et les musulmans, avec des représentants d’autres courants de pensée, en nous fondant sur la raison et le bon sens, nous essayons d’expliquer que ce projet risque d’engendrer un grand trouble dans la société, déjà bien fragile. La prière silencieuse de nombreuses personnes accompagne cet engagement social. Nous demandons au Seigneur de nous donner le ton et les mots justes pour faire entendre la voix du bien commun.
[...]
Nous savons votre attention aux migrants et aux réfugiés. Dans le dernier message que vous venez d’écrire pour la prochaine Journée qui leur est consacrée, vous défendez le droit de la personne à émigrer et vous ajoutez : « Avant même le droit d’émigrer, il faut réaffirmer le droit de ne pas émigrer. » Cela supposerait un vigoureux rééquilibrage de la répartition des richesses entre les peuples.
[...]
Merci de votre enseignement toujours riche et accessible. Rien que le titre de vos principaux écrits Deus caritas est, Sacramentum caritatis, Caritas in veritate, affirme que la charité est première. Dans chacune de vos homélies, nous apprenons des choses nouvelles.
{...]
Maintenant, nous sommes dans l’Année de la Foi, et les initiatives se multiplient pour approfondir le Credo, mieux connaître et utiliser le Catéchisme de l’Église Catholique et renouveler en nous la grâce de la foi."
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vendredi 30 novembre 2012

Auditions des responsables de cultes par la commission des lois de l'Assemblée



Auditions par la commission des lois sur le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe : l'approche des responsables de culte en France.

Il apparaît clairement que la commission des lois a transformé cette audition en dialogue de sourds. D'abord sur la forme, en auditionnant l'ensemble des responsables des cultes de telle façon qu'on ait l'impression d'un front des religions, ce qui leur a permis d'escamoter la convergence des arguments contre ce projet. Ensuite sur le fond, en faisant seulement mine de  répondre, sans reprendre les arguments avancés, et de façon particulièrement arrogante et désobligeante.

Il me semble important en ce moment de retranscrire l'exposé très clair de Mgr. André Vingt-Trois, Président de la Conférence des Évêques de France. Elle a été publiée par Patrice de Plunkett sur son blog, et je me permets de reprendre sa transcription, car elle vaut d'être diffusée.


 Assemblée Nationale
  Audition du Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, président de la conférence des Évêques de France devant la Commission des Lois, sur le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe.
  29 novembre 2012.

Monsieur le Rapporteur,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Plusieurs points méritent une attention particulière, dans la mesure où le projet de loi qui est soumis à vos suffrages ne vise pas simplement quelques aménagements marginaux du code civil concernant le droit de la famille mais un changement plus profond et radical qui touche à l’équilibre général des relations sociales, un nouveau modèle de société selon les propos de Madame la Garde des Sceaux.
Avant de vous présenter ces points d’attention, je voudrais soulever une question plus générale : le droit peut-il se contenter de régler des situations privées ? La législation sur la famille est-elle simplement un arbitrage offert pour éviter que les crises relationnelles ne deviennent excessivement violentes ou nocives pour les individus ? Je reconnais très volontiers que c’est une mission légitime du législateur que d’assurer les conditions pour que les crises familiales ne se transforment en désastres. Mais je redouterais que la législation se contente d’être l’aménagement des états de fait. Dans une société démocratique comme la nôtre, le législateur n’a pas simplement une fonction d’enregistrement et de légalisation d’une multitude de cas particuliers, qui sont nécessairement impossibles à élever au cas général qui normalement relève seul de la loi. La loi vise à une certaine universalité et doit normalement concerner le plus grand nombre des citoyens. L’idée que la légalisation de situations particulières pourrait être un moyen de leur donner une reconnaissance me semble un abus, en ce sens que le droit ne serait alors que l’habillage d’une promotion éthique. Il me semble qu’il conviendrait d’agir de manière très prudente dans ce domaine. On voit bien qu’un certain nombre de demandes et d’attentes ont pour but principal la reconnaissance officielle d’un statut particulier.
J’en viens maintenant aux points particuliers :
1. L’intention d’un dispositif pour plus d’égalité me semble reposer sur une confusion, dans la mesure où il n’y a ni inégalité ni injustice juridique dans les différences factuelles. Quels que soient les dispositifs législatifs, les partenaires de même sexe resteront dans l’incapacité d’accéder à la procréation qui suppose la bisexualité. Si bien que l’identité de situation restera à jamais impossible. Est-il très juste et honnête de laisser croire qu’un changement législatif va effacer les différences ? Qui sera encore déçu et insatisfait ?
2. Une nouvelle définition du mariage changerait pour tous la fonction sociale de cette institution en la transformant en reconnaissance de situations particulières et de sentiments personnels. Ce changement serait directement perceptible par chacun dans les modalités d’établissement de l’état-civil : déclaration, établissement des papiers, dénomination des parents, établissement et authentification de la filiation, etc. La privatisation de l’acte social qu’est le mariage produirait encore un affaiblissement supplémentaire de la cohésion sociale. La loi doit-elle s’engager dans la gestion des orientations et des sentiments particuliers, surtout pour une faible minorité ?
3. Toute la jurisprudence française des procédures d’adoption est fondée sur « l’intérêt supérieur de l’enfant. » Or, on est frappé ici par l’absence de référence aux conséquences prévisibles pour les enfants. Comme si le projet ne visait qu’à satisfaire les attentes des adultes, auxquels, par ailleurs, il semble reconnaître un « droit à l’enfant. » L’absence complète de référence aux droits de l’enfant, en particulier celui de connaître ses origines réelles et d’être élevé par ses parents, l’effacement complet de la référence biologique et symbolique au profit de la référence sociale déstabilisent les instruments d’identification de la filiation.
4. La question des aménagements légaux pour la gestion sereine des situations d’enfants de ménages homosexuels n’est pas posée avec clarté et précision. Aujourd’hui, la majeure partie de ces enfants ne sont pas des enfants adoptés, mais les enfants de l’un des partenaires et ils peuvent, par ailleurs, identifier leur deuxième parent ou connaître son existence.
5. Sous prétexte d’égalité, le projet de loi, s’il est adopté, va donc susciter de nouvelles discriminations. D’abord entre les enfants dont les statuts seront différents. Et on sait combien ces différences sont sensibles aux enfants. Les uns de famille hétérosexuelle, d’autres d’un ménage homosexuel, mais issus d’un couple hétérosexuel dissocié, d’autres encore purement et simplement adoptés sans identification de leur géniteur réel qui demeurera caché.
6. Une autre discrimination surgira inévitablement. L’intention exprimée d’un certain nombre d’élus et d’associations d’obtenir l’accès à la Procréation Médicalement Assistée aboutirait un jour ou l’autre, puisque l’on se situe dans la logique d’un droit à l’enfant. Or, la PMA serait nécessairement discriminatoire puisqu’elle ne serait accessible qu’aux femmes et non aux hommes. À moins que le législateur ne revienne sur l’indisponibilité du corps humain et ne s’engage dans la Gestation Pour Autrui avec ses dérives, déjà connues ailleurs, de marchandisation et d’aliénation des femmes. Il ne suffit pas de repousser cette question à un autre projet de loi pour y répondre.
7. Il ne semble pas que le projet ait envisagé la question, judiciairement si lourde, de la gestion des conflits familiaux, y compris le divorce.
Compte-tenu de l’ampleur et de la gravité des questions posées, il me semblerait plus prudent d’examiner à nouveau les possibilités légales de gérer les situations litigieuses sans entrer dans une réforme aussi ambitieuse et hasardeuse.

jeudi 29 novembre 2012

Valaam, l'archipel des moines

Magnifique documentaire de François Lespès sur KTO, à propos du monastère de Valaam, sur le lac Ladoga ! J'ai été très heureux de le voir lundi 26 novembre sur KTO et de l'avoir retrouvé sur Youtube.





Vraiment c'est à voir !

mercredi 28 novembre 2012

Veillée de prière pour la vie



Samedi prochain 1er décembre à 19h30, une veillée de prière pour la vie aura lieu à la cathédrale de Montpellier. Elle répond à l'appel du pape Benoît XVI, pour l'entrée dans l'Avent.

Elle sera présidée par l'abbé Bertrand Lacombe, en l'absence de Mgr Pierre-Marie Carré, en visite ad limina à Rome. L'organisation est assurée par les associations familiales catholiques et le groupe Ecclesiola.

lundi 26 novembre 2012

Une très intéressante émission à propos du Christ-Roi

Le dimanche 25 novembre 2012, il y avait une très intéressante émission de KTO à propos de la fête du Christ Roi. Émission animée par Régis Burnet, et deux invités étaient présents pour débattre de la Royauté du Christ : l'abbé Guillaume de Tanouärn, directeur du centre Saint-Paul, et le frère Jean-Marc Miele, religieux de la société Saint-Vincent-de-Paul.

La présentation de l'émission sur le site de KTO est la suivante. "Le Christ-Roi marque la fin de l'année liturgique et a été choisi par Benoît XVI comme date de fin des commémorations de Vatican II l'année prochaine, l'occasion pour La Foi prise au mot de comprendre ce que signifie aujourd'hui cette fête créée en 1925 par Pie XI dans l'encyclique Quas Primas. A quoi fait référence la royauté sociale du Christ ? Une souveraineté du Christ à l'univers entier ? Une théocratie catholique ? Ou l'orientation de notre vie centrée sur le Christ dans un monde sécularisé ? En quoi le Christ est-il roi et surtout sur quoi s'étend sa royauté et quelle place a-t-elle dans une société laïque et laïcisée ?"

J'ai eu la chance de regarder cette émission et je souhaite la faire partager.







dimanche 25 novembre 2012

Bonne fête du Christ Roi



Bonne fête du Christ Roi à tous !


Seigneur Jésus, à toi qui n’a point de trône que ta Croix,
gloire et puissance pour les siècles.
À toi qui n’a point d’armée que les pauvres et les petits,
gloire et puissance pour les siècles.
À toi qui n’a point de temple que l’humanité,
gloire et puissance pour les siècles.
À toi qui n’a point de joie que d’aimer,
gloire et puissance pour les siècles.
À toi qui n’a point de puissance que la vérité,
gloire et puissance pour les siècles.
À toi qui n’a point de désir que notre bonheur,
gloire et puissance pour les siècles.

Source : missel Kephas.

samedi 24 novembre 2012

Anniversaire du Mémorial de Blaise Pascal



Hier 23 novembre c'était l'anniversaire du célèbre Mémorial de Blaise Pascal, un texte très émouvant qu'il portait toujours sur lui, et qui témoigne de sa deuxième conversion, si l'on peut l'appeler ainsi.



L'an de grâce 1654, 

Lundi, 23 novembre, jour de saint Clément, pape et martyr, et autres au martyrologe.
Veille de saint Chrysogone, martyr, et autres,
Depuis environ dix heures et demie du soir jusques environ minuit et demi, 

FEU. 

« DIEU d'Abraham, DIEU d'Isaac, DIEU de Jacob »
non des philosophes et des savants.
Certitude. Certitude. Sentiment. Joie. Paix.
DIEU de Jésus-Christ.
Deum meum et Deum vestrum.
« Ton DIEU sera mon Dieu. »
Oubli du monde et de tout, hormis DIEU.
Il ne se trouve que par les voies enseignées dans l'Évangile.
Grandeur de l'âme humaine.
« Père juste, le monde ne t'a point connu, mais je t'ai connu. »
Joie, joie, joie, pleurs de joie.
Je m'en suis séparé:
Dereliquerunt me fontem aquae vivae.
« Mon Dieu, me quitterez-vous ? »
Que je n'en sois pas séparé éternellement.
« Cette est la vie éternelle, qu'ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »
Jésus-Christ.
Jésus-Christ.
Je m'en suis séparé; je l'ai fui, renoncé, crucifié.
Que je n'en sois jamais séparé.
Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l'Évangile:
Renonciation totale et douce.
Soumission totale à Jésus-Christ et à mon directeur.
Éternellement en joie pour un jour d'exercice sur la terre.
Non obliviscar sermones tuos. Amen.

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samedi 17 novembre 2012

vendredi 16 novembre 2012

Manif pour tous



A Montpellier, la manif pour tous est organisée par les Associations Familiales Catholiques (AFC), samedi 17 novembre à 14h30 devant la mairie. Le site de l'Eglise Catholique de l'Hérault a mis un lien sur le communiqué suivant à ce sujet:

http://catholique-montpellier.cef.fr/actualite/pdf/manifestation.pdf


Une manifestation contre le projet de loi de « mariage pour tous » et contre l’homophobie.

En beaucoup de grandes villes de France, des manifestations auront lieu samedi 17 novembre à 14h30 devant les mairies pour appeler à la remise en cause du projet de loi sur le mariage de personnes de même sexe.

A Montpellier aussi, à l’appel des Associations Familiales Catholiques soutenant le collectif « La Manif pour tous », aura lieu une manifestation pour exprimer le désaccord profond à l’égard de ce projet de loi qui remet en cause le sens même du mariage.

« La Manif pour tous » répond à plusieurs principes : elle est non politique, donc neutre, et elle n’est pas confessionnelle. Elle veut aussi manifester son respect à l’égard des personnes homosexuelles.

Pourquoi s’opposer au projet de loi ? Parce que nous tenons au mariage comme structure de la société, parce que nous tenons à l’égalité des droits pour chaque enfant qui a le droit d’avoir un père et une mère, parce que nous tenons au respect de la filiation naturelle, à la complémentarité homme/femme dans l’éducation d’un enfant.


Il précise aussi comment agir dans le texte suivant : http://catholique-montpellier.cef.fr/actualite/pdf/agir.pdf

Enfin Mgr Carré, Archevêque de Montpellier, a fait la déclaration suivante : http://catholique-montpellier.cef.fr/actualite/pdf/declaration-carre-nov12.pdf


Déclaration de Mgr Pierre-Marie Carré

Vous savez que les évêques de France réunis à Lourdes la semaine dernière ont clairement pris position contre le projet de loi consistant à modifier substantiellement le contenu du mariage civil au point de le dénaturer.

Nous entendons ce que disent les personnes homosexuelles. Nous appelons au respect à leur égard et condamnons les moqueries et brimades qui leur sont infligées.

Pourquoi nous opposer à ce projet de loi ?

 Parce que la Bible, Parole de Dieu, nous révèle la vocation du couple humain créé à l’image de Dieu.

 Parce que le mariage est une institution qui organise et soutient les relations, les engagements, les droits et les devoirs au sein de la société. Le mariage s’appuie sur les relations homme/femme, père/mère, parents/enfants.

 Parce que le mariage n’est pas le lieu de la reconnaissance par la société des relations amoureuses entre personnes.

 Parce que les enfants nés d’un homme et d’une femme doivent trouver un père et une mère qui leur apportent la richesse de leur complémentarité.

 Parce qu’il n’y a pas un droit au mariage, ni un droit à avoir des enfants et encore moins à chercher à en obtenir par toutes sortes de moyens.

 Parce que les enfants ont le droit de connaître ceux qui les ont engendrés, d’être éduqués par eux, de les appeler : ‘papa’ et ‘maman’ et d’être insérés dans une histoire humaine et familiale.

 Parce que ce projet est une mauvaise réponse à une souffrance exprimée, réponse qui va créer d’autres souffrances et fragilités en bousculant des  repères fondamentaux constitutifs de notre société.

 Parce que tout cela se fait à la hâte,  en dehors de tout débat,  alors que la question est grave et ne revêt pas un caractère d’extrême urgence.

Que pouvons-nous faire ?

 Réfléchir, nous informer, argumenter et parler autour de nous. Le site de la Conférence des évêques de France donne de nombreux repères (http://www.eglise.catholique.fr).

 Envoyer à nos députés et sénateurs une lettre la plus personnelle possible. Les pétitions n’ont guère de poids.

 Demander que les élus puissent voter selon leur conscience sur une question aussi importante.

 Exprimer son point de vue tout en étant respectueux à l’égard des personnes homosexuelles.


Pierre-Marie Carré
Archevêque de Montpellier

Source : site du diocèse de Montpellier

dimanche 11 novembre 2012

Bande dessinée intéressante à propos de saint Martin


Le 11 novembre est à la fois la commémoration de l'armistice de 1918, à la fin de la première guerre mondiale, et la fête de saint Martin. Depuis l'an dernier, c'est aussi une journée où nous rendons hommage à l'ensemble des soldats qui sont morts pour la France.

Mais je voudrais évoquer une bande dessinée particulièrement intéressante de Brunor, pour les textes, et de Dominique Bar, pour les dessins.

Ce récit n'est pas seulement une hagiographie de saint Martin (évêque de Tours et évangélisateur de la Gaule du IVème siècle), mais plus encore l'occasion d'aborder les questions de christologie discutées en ces temps-là, et qui ont une grande importance pour nous aujourd'hui. C'est pour les auteurs l'occasion d'exposer la foi catholique droite, orthodoxe, et l'origine de diverses erreurs qui sont apparues et sont encore vivaces aujourd'hui.

C'est un document particulièrement utile et intelligent pour la nouvelle évangélisation, à mon sens, en cette année qui est, par surcroît, celle de la Foi.

Le document est présenté ici : http://www.fleuruseditions.com/martin-l4961

Les commentaires sur le site d'Amazon sont justement élogieux:

http://www.amazon.fr/Martin-Partager-v%C3%A9rit%C3%A9-Brunor/dp/2916350608/ref=cm_cr_pr_product_top


vendredi 9 novembre 2012

9 novembre : dédicace de la basilique de Saint-Jean de Latran


Le 9 novembre c'est la fête de la dédicace de la basilique du Latran. Elle fut la première église romaine à être consacrée publiquement. La dédicace concerne l'Eglise toute entière, car elle est la cathédrale du pape en tant qu'évêque de Rome et successeur de Pierre, c'est-à-dire en tant que chef de l'Eglise catholique.

Sources : missel Kephas et photo que j'ai prise dans la basilique du Latran à Rome en 2010.

jeudi 8 novembre 2012

Catéchèses du pape Benoît XVI pendant l'année de la Foi



Voici l'adresse d'une page recensant les catéchèses du pape Benoît XVI pendant l'année de la Foi. Cette recension est vraiment bienvenue !

http://www.vatican.va/special/annus_fidei/index_catechesi_annus-fidei_fr.htm


« C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour »
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face

jeudi 1 novembre 2012

Bonne fête de la Toussaint !



Bonne fête de la Toussaint !


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! »
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mercredi 31 octobre 2012

Homélie du Cardinal André Vingt-Trois lors de la messe pour les responsables politiques et les parlementaires - Diocèse de Paris



Très belle homélie du cardinal André Vingt-Trois, mardi 30 octobre 2012, à la Basilique Sainte-Clotilde (Paris 7ème arrondissement):

Homélie du Cardinal André Vingt-Trois lors de la messe pour les responsables politiques et les parlementaires - Diocèse de Paris

Il est revenu sur le projet de transformation législative du mariage. Il a rappelé que l'Eglise avait le droit de donner son avis et de proposer son message: "s’adressant à toute l’humanité, l’Église offre à chaque génération de trouver dans le couple unissant l’homme et la femme, l’expression indépassable de son propre avenir."
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mercredi 24 octobre 2012

Alliance Vita : communiqué de presse



http://www.alliancevita.org/2012/10/un-papa-une-maman-tout-simplement/


“Un papa. Une maman. Tout simplement”

Communiqué de presse, Alliance VITA – 23 octobre 2012

63 des 75 manifestations organisées cette semaine par Alliance VITA dans toute la France se sont déroulées aujourd’hui entre midi et 14h (voir liste complète sur www.alliancevita.org). Dans toutes les villes, des manifestants sont venus nombreux, habillés de façon différente, les hommes en noir et les femmes en blanc. La scénographie jouée au milieu de cette foule mettait en valeur l’éclosion et l’apprentissage d’un « jeune ailé », sur les ailes duquel figurait les inscriptions PAPA et MAMAN. Une façon pour VITA de souligner que tout être humain, issu d’un homme et d’une femme, a besoin de la complémentarité père-mère pour prendre son envol dans la vie.
Alliance VITA a pu mesurer la motivation et la détermination pacifique de nombreux Français venus rejoindre ses rassemblements. Au-delà du slogan facile « mariage pour tous », prôné par les partisans du projet de loi sur le mariage et l’adoption par deux personnes de même sexe, c’est l’enfant qu’Alliance VITA a voulu remettre au cœur du débat : « Est-il légitime de priver délibérément d’un père et d’une mère un enfant confié à l’adoption ? Ne doit-il pas, bien au contraire, bénéficier de la parité homme-femme dans le couple parental, plus essentielle qu’au sein du gouvernement ? » interroge Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA. C’est en substance le message que les 63 porte-parole de ces rassemblement ont porté, le message que les Français sont majoritaires à soutenir (63% selon un récent sondage IFOP). Alliance VITA demande donc un grand débat national sur la famille et la filiation, certaine que si ce débat a vraiment lieu, le gouvernement renoncera à son projet d’effacer la parité homme-femme dans la famille. Alliance VITA, qui a pu mesurer le dynamisme de la mobilisation sur le terrain, s’associera le moment venu aux initiatives de mobilisation nationale.

Sources : Alliance Vita et France TV pour la photo