samedi 30 octobre 2010

Alfred Sauvy


Il y a tout juste 20 ans, le 30 octobre 1990, à la veille de ses 92 ans, mourait Alfred Sauvy, grand démographe, statisticien, économiste et sociologue français.

Toujours il a lutté contre le malthusianisme. En particulier, sur la fin de sa vie, il a formulé des critiques vives sur le partage du temps de travail et sur les retraites précoces. Sa pensée a aujourd'hui encore une grande actualité.

Une biographie est disponible sur Wikipedia

Un hommage a été prononcé par Edmond Malinvaud, disponible sur le site du Collège de France

Et un article dans Populations & Avenir est disponible sur ce lien, par Anne Sauvy-Wilkinson, sa fille.
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mardi 26 octobre 2010

Citation


La justice sans la miséricorde n'est que cruauté, et la miséricorde sans justice n'est que faiblesse.


Saint Thomas d'Aquin
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samedi 9 octobre 2010

Saint Denis de Paris (évêque et martyr + v 250)


Le 9 octobre, c'est la fête de saint Denis. C'est un saint que j'aime bien, car ma grand-mère maternelle m'en parlait quand j'étais très jeune. Voici quelle est son histoire, d'après le site Nominis de la Conférence des évêques de France.

Le Patron de Paris et de la Seine-Saint-Denis fut le premier évêque de la capitale de la France. Il meurt martyr vers 250 et est enseveli là où s'élève la basilique de Saint Denis. C'est tout ce qu'on sait de lui avant le 9ème siècle. Le récit parle également de ses deux compagnons Eleuthère, le prêtre, et Rustique, le diacre, ainsi que du portement de tête du saint après sa décapitation depuis Montmartre jusqu'à Saint-Denis. Les faits sont les suivants : Le nom de saint Denis apparaît vers 520 dans "la vie de Sainte Geneviève" qui témoigne de la dévotion de la sainte envers l'évêque martyr, son père dans la foi. Elle obtint du clergé parisien l'érection d'une église sur sa tombe au "vicus Catullianus" situé à huit kilomètres au nord de la Seine, l'actuelle basilique Saint-Denis, rue Catullienne. Elle se rendait également et souvent dans une église de la Cité dont il était le titulaire. Un demi-siècle plus tard, le martyrologe hieronymien mentionne la déposition de saint Denis et de ses compagnons au 9 octobre et saint Venance Fortunat atteste la diffusion de son culte jusqu'à Bordeaux. Dans les mêmes années, l'historien Grégoire de Tours raconte que vers 250, le pape de Rome avait envoyé Denis en Gaule avec six autres évêques pour y porter l'Evangile. Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à être mis à mort. On pense en effet qu'il subit le martyre sous la persécution de Dèce (250) ou de Dioclétien (258). Près de la basilique où reposait le premier évêque de Paris, une abbaye fut fondée au 7ème siècle et elle devint prestigieuse grâce aux largesses royales depuis Dagobert. Elle contribua au rayonnement de son saint patron en le dotant d'une merveilleuse légende. A partir de 835, Hilduin, abbé du monastère, se mit en effet à propager en Occident un récit selon lequel Denis de Paris ne ferait qu'un même personnage avec Denys l'Aréopagite, converti par saint Paul. Ce Denys l'Aréopagite serait lui-même l'auteur des célèbres ouvrages de théologie attribués à Denys le Mystique. L'obscur et courageux fondateur de l'Eglise de Paris devenait, ainsi et pour des siècles, un grand de la sainteté.

Source: site Nominis.
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dimanche 3 octobre 2010

Saint François d’Assise : mémoire le 4 octobre



Saint François, l’homme des Béatitudes, chantre de la joie parfaite, est né à Assise en 1181 ou 1182, dans une famille aisée de la ville. François vit d'abord une jeunesse folle et un an de retraite forcée après avoir été fait prisonnier lors d’une guerre entre Assise et Pérouse.

Il est touché par la grâce. Dans la chapelle de Saint Damien, il entend le grand crucifix lui dire: "Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines." Le voilà transformé en maçon. Pour réparer la chapelle, il dépense l'argent de son père qui l'assigne devant l'évêque. Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux cieux. C’est cet événement de Saint-Damien, vieux de 800 ans, que le pape Benoît XVI est venu commémorer en juin 2007 : il y prononça un appel à la paix lors de l’Angélus du 17 juin 2007.

Un matin, il entend l'évangile de l'envoi en mission des disciples. Appliquant l'Evangile à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus et une corde pour ceinture, en annonçant: "Que le Seigneur vous donne sa paix." Des compagnons lui viennent et il leur rédige une Règle faite de passages d'Evangile. Quand ils seront douze, ils iront à Rome la faire approuver par le Pape Innocent III.

Il sera également rejoint par sainte Claire, qui fonde les clarisses. Le pape Benoît XVI a évoqué cette figure lors de sa catéchèse du 15 septembre 2010 : il a souligné l’amitié entre elle et François comme « un des sentiments humains les plus nobles et les plus élevés que la Grâce divine purifie et transfigure ».

Pour les laïcs, saint François fonde un troisième Ordre, appelé aujourd'hui "la Fraternité séculière." Il envoie ses frères de par le monde et lui-même rencontre le sultan à Damiette pour faire cesser la guerre entre chrétiens et musulmans. A son retour, il trouve l'Ordre en grandes difficultés d'unité. Il rédige une nouvelle Règle et se retire en 1224, épuisé, sur le mont Alverne où il reçoit les stigmates du Christ en croix. Il connaît ainsi dans son cœur l'infini de l'amour du Christ donnant sa vie pour les hommes.

François meurt le 3 octobre 1226 à la Portioncule, "nu, sur la terre nue". Il est canonisé deux ans plus tard. Le pape Benoît XV a rendu hommage à saint François, en reconnaissant en lui « l’image la plus conforme au Christ qui ait jamais été ». Et le pape Benoît XVI a aussi consacré la catéchèse de l’audience générale du 27 janvier 2010 au Poverello.

Sources : site Nominis et missel Kephas
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